Pâris le berger

(ilion)

(Garde & Pommet/Garde)

Le long des berges et dans les forêts
Pauvre berger je suis hébergé
Tous les arbres ici se sont courbés
Leurs branches pliées pour me protéger
De la pluie, du vent et du progrès
Des chiens, des loups et même des guerriers
Collines et rochers sont mon foyer
Mes remparts sont des champs d’oliviers

Mes murailles
Sont de paille

Mon troupeau de brebis et de béliers
Est sans doute bien plus civilisé
Que les troupes de soldats enragés
Dont les armes brillent dans la cité
Point de corps sans vie comme trophée
Mais des oiseaux et des fleurs des prés
Ce ne sont pas les mêmes lauriers
Je suis bien heureux de posséder

Des médailles
Sans batailles